Soulagez votre syndrome pré-menstruel avec l'ostéopathie

Comprendre le syndrome pré-menstruel et mieux le traverser

Le syndrôme prémenstruel ou SPM, est un ensemble de symptômes physiques et ou émotionnels (troubles dysphoriques prémenstruels) , qui se manifestent généralement dans la seconde moitié du cycle féminin, quelques jours à deux semaines avant le début des menstruations.

Que représente concrètement le SPM ?

Les symptômes du SPM peuvent varier d’une femme à une autre, mais ils incluent souvent des changements d’humeur tels que : l’irritabilité, la tristesse, l’anxiété, des sautes d’humeur, de la fatigue, des troubles du sommeil (insomnie / hypersomnie), des douleurs abdominales, une douleur /sensibilité aux seins, des gonflements, des maux de tête, des troubles de l’appétit, des douleurs articulaires/musculaires, des poussées d’acnés et bien d’autres. 

Le SPM est spécifique à chaque femme, il ne sera pas le même d’une femme à une autre.

Ces symptômes peuvent être suffisamment sévères pour perturber les activités quotidiennes et la qualité de vie de la personne concernée.

Il est important de noter que tous les cycles menstruels ne sont pas associés au syndrome prémenstruel. Si une personne souffre de symptômes graves du SPM qui affectent sa vie quotidienne, il est recommandé de consulter un professionnel de la santé pour discuter des options de gestion et de traitement disponibles.

Par MenstrualCycle2_en.svg: Isometrikderivative work: Cineays (talk) — Ce fichier est dérivé de : MenstrualCycle2 en.svg:, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=19070955

À quoi s’est dû ? La physiopathologie

Il existe plusieurs causes qui induirait un SPM. 

  • un Hyperoestrogénisme, un excès d’oestrogènes (contraceptifs ou traitements hormonaux, les perturbateurs endocriniens, les calories en excès qui perturbent les hormones FSH et LH et créer trop d’oestrogènes, cela va aussi altérer les enzymes de détoxication du foie)
    Cela va créer par la suite une insuffisance de production de la progestérone.
  • un déficit en neuromédiateur, la sérotonine et GABA (il y a une baisse de l’effet GABAergique. Les oestrogènes diminuent la synthèse de sérotonine cérébrale, détournement de la voie de synthèse de la sérotonine)
  • un déficit en micronutriments tels que le magnésium ++, le calcium, le manganèse, les vitamines du groupe B et vit E.
  • un déficit de synthèse de prostaglandines (ce sont des petites hormones propres à chaques organes, dans ce cas ce sont des régulateurs de l’inflammation)

Que faire pour soulager le SPM ?

Les pistes sont diverses pour mieux vivre et traverser cette période peu sympathique, où le chaos émotionnel et physique peut s’installer.

Par l'alimentation

La première à explorer, c’est la base de tout équilibre : l’alimentation ! Le corps a besoin de bons nutriments pour fonctionner, et si vous présentez de nombreuses carences, cela pourrait jouer sur vos hormones. 

Tout passe par l’assiette, c’est bien connu.

1.Diminuer les sucres raffinés et les produits laitiers.

2. Diminuer l’apport en sels (charcut fromage..) : pour éviter les gonflements et prise de poids.

3. Apport en micronutriments : Magnésium, zinc, taurine et cystéine et oméga 3.

Apporter à votre corps du Magnésium, du zinc, taurine et cystéine du sélénium, de l’iode, des oméga-3 ou encore de la vitamine D pour le soutenir.

Le magnésium est présent dans de nombreux aliments courants. Voici quelques sources alimentaires riches en magnésium : Fruits secs et graines, Légumes à feuilles vertes, Grains entiers : Riz brun, avoine, quinoa, millet, sarrasin…, Légumineuses, Fruits : Bananes, Poissons, Chocolat noir

Le zinc est présent dans des aliments tels que les fruits de mer (huîtres en particulier), la viande rouge, les graines de courge, les noix, les légumineuses et les produits laitiers.

Le sélénium, on peut trouver le sélénium dans les noix du Brésil, les graines de tournesol, les poissons, la viande de dinde, les œufs, les céréales complètes et certains types de champignons.

Les principales sources diode comprennent les poissons et fruits de mer, en particulier les poissons gras tels que le thon et le maquereau, le sel iodé, les produits laitiers et les œufs.

Les oméga 3 se trouvent dans les poissons gras, les algues, dans l’huile de colza, de lin ou l’’huile d’onagre, mais également dans les graines de lin et les graines de chia. Les graines peuvent être ajouter dans des céréales, du yaourt, des smoothies ou à utiliser dans la cuisson, en salade ou encore incorporer dans vos smoothie. 

Et enfin, les sources de vitamine D pour le calcium, sont les poissons gras tels que le saumon, le thon et le maquereau, les produits laitiers enrichis et les œufs. Et bien sur s’exposer au soleil (surtout l’hiver, on est en carence de vit D)

La Taurine et la Cystéine sont des acides-aminées essentielles, on les retrouvent dans les poissons, les viandes, en particulier les viandes rouges et la volaille, les oeufs, les Algues marines, les légumineuses : Les légumineuses Il est toujours conseillé de maintenir une alimentation équilibrée pour assurer une absorption adéquate de ces nutriments essentiels.

4.Équilibrée le rapport oestrogène et progestérone : 

  • Ajout en aliments phyto-œstrogènes comme le soja, les légumineuses, les graines de lin et certains légumes. L’ajout de phyto-œstrogènes dans l’alimentation est souvent recommandé en raison de leurs effets modulateurs sur le système hormonal.
  • Les crucifères comme le brocolis sont très intéressants, ils aident à réduire les symptômes associés à un excès d’œstrogènes, à détoxifier les œstrogènes dans le foie et ont un effet anti-inflammatoire.
  • Les œstrogènes sont, par la suite détoxifiés, par le foie. (importance de bon antioxydant pour protéger votre foie)

5. L’importance d’un bon microbiote :

  • Le microbiote intestinal peut influencer le métabolisme des hormones sexuelles, y compris les œstrogènes et la progestérone. Certains composés produits par les bactéries intestinales, tels que les enzymes bêta-glucuronidases, peuvent modifier la structure des œstrogènes et affecter leur élimination par le foie. Si il y a un mauvais microbiote, cela va entretenir un excès des œstrogènes dans l’organisme.
  • Un microbiote intestinal en bonne santé contribue à maintenir un état d’inflammation basse dans l’intestin et dans tout le corps. L’inflammation chronique peut perturber l’équilibre hormonal et aggraver les symptômes du SPM. De plus, le microbiote joue un rôle important dans la modulation du système immunitaire, ce qui peut avoir des effets indirects sur la régulation hormonale.
  • Le microbiote intestinal est capable de produire divers métabolites à partir des composés alimentaires, notamment des fibres. Certains de ces métabolites, tels que les acides gras à chaîne courte (AGCC), peuvent influencer la santé hormonale en agissant sur les récepteurs hormonaux et en modulant la production d’hormones.
  • Un microbiote intestinal équilibré contribue à maintenir l’intégrité de la paroi intestinale et à prévenir les « fuites intestinales ». Une barrière intestinale altérée peut entraîner une absorption excessive de toxines et de substances indésirables, ce qui peut perturber le métabolisme hormonal et aggraver les symptômes du SPM.

Lien avec mon article hyperperméabilité intestinale

En cas d’alimentation déséquilibrée dite inflammatoire, caractérisée par une consommation élevée de viandes, de sucres raffinés et de produits ultra-transformés, de graisses saturées (mauvais gras), cela peut perturber la communication entre le cerveau et les ovaires, impactant directement la production d’œstrogènes et la flore intestinale.

De plus, une alimentation entraînant des pics de glycémie stimule la sécrétion d’insuline, perturbant ainsi les ovaires et pouvant entraîner une surproduction d’œstrogènes.

Attention, cependant, à ne pas éliminer radicalement les graisses de l’alimentation, les lipides sont nécessaires à la synthèse de certaines hormones. En effet, les œstrogènes et la progestérone, des hormones dérivées du cholestérol, sont essentiellement composées de matières grasses.

Par la gestion du stress

La seconde piste à ne pas ignorer, c’est le stress, ennemi redoutable du bien-être hormonal. En effet, des niveaux élevés de stress peuvent aggraver les symptômes du SPM en perturbant l’équilibre des hormones. Se mettre en mouvement et faire de l’exercice, peut permettre de réduire son taux de cortisol dans le sang et donc aider à s’apaiser et diminuer les effets causés par le syndrome prémenstruel. 

Un des effets du stress, il chasse le magnésium des cellules!

Et enfin le troisième pilier : le sommeil !

La nuit, le corps se régénère. Se coucher à heures régulières, avoir un nombre d’heures suffisantes sont des caractéristiques qui sont également à prendre en compte quand on parle d’équilibre hormonal. 

Adopter une routine de sommeil saine, créer un environnement propice au repos, et veiller à un équilibre entre les phases de veille et de sommeil contribuent non seulement à une régénération optimale du corps. Prendre soin de son sommeil revient ainsi à prendre soin de son équilibre hormonal, et par extension, de sa santé globale.

L’ostéopathie pour aider votre SPM

Et enfin, programmez-vous une séance d’ostéopathie, elle pourra également permettre un rééquilibrage du corps. L’ostéopathie est connue pour traiter les troubles mécaniques et les douleurs, avec une petite action sur les troubles hormonaux (grâce au système vasculaire) .
Et pourtant,
l’ostéopathie peut être une solution complémentaire et permet de traiter les troubles fonctionnels qui découlent de ces déséquilibres.

Pour les personnes souffrant de SPM, les manipulations ostéopathiques peuvent aider à relâcher les tensions musculaires, à réduire la douleur abdominale et l’inconfort associé, ainsi qu’à améliorer la circulation dans la région pelvienne. De plus, en travaillant sur l’équilibre général du corps, l’ostéopathie peut contribuer à réguler les fluctuations hormonales qui sont souvent à l’origine des symptômes du SPM.

En combinant des techniques de manipulation douces avec des conseils sur le mode de vie et la gestion du stress, l’ostéopathie offre une approche complète et non invasive pour aider les personnes atteintes de SPM à mieux gérer leurs symptômes et à améliorer leur qualité de vie.

Pour ma pratique globale, associer l’ostéopathie avec la physionutrion et phytothérapie est le meilleur moyen pour que les effets de la séance perdure.

Que faire pour mieux traverser cette période ?

  • 1er conseil : S’exposer au minimum 30 minutes par jour à la lumière naturelle, extérieure (au mieux aux heures ensoleillées).
  • 2nd conseil : Accepter ce passage qui peut être éprouvant ! Il va finir par se terminer, et laisser place à votre énergie habituelle.

3ème conseil : S’habiller confortablement, se concocter de bons petits plats (sains) et réconfortants, des tisanes, une bouillotte, et pourquoi pas se faire un bon soin.

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